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Pour des villes durables : repenser la construction de bâtiments à Madagascar

Selon le PNUD, 55 % de la population mondiale vivent dans les villes en 2018. Dans les prochaines décennies, cette tendance s’accentuerait encore. Ce qui laisse prévoir que les habitants urbains atteindraient deux tiers de l’humanité en 2050. Et Madagascar ne fait pas une exception en la matière.

Ainsi, concevoir des villes durables devient incontournable pour générer des logements décents, créer des opportunités d’affaires et forger une économie résiliente. Mais la notion de villes durables nécessite inéluctablement la reconsidération de la construction de bâtiments.

Ville durable : de quoi s’agit-il exactement ?

Lorsque l’on parle de ville durable, trois principes sont à souligner, dont les enjeux environnemental, économique et social.

La ville durable dispose d’habitats à basse consommation pour assurer un fonctionnement écologique. Elle cherche à atteindre l’autonomie énergétique en exploitant les ressources renouvelables potentielles.

Sur le plan social, l’organisation urbaine de la ville durable vise une mixité fonctionnelle et sociale. Cela implique alors la mise en place de services sociaux, d’équipements éducatifs et culturels, d’infrastructures sportives et bien d’autres.

L’économie est également un des piliers de la notion de durabilité. La ville durable mise alors sur une qualité de vie sur tous les secteurs géographiques, avec un écart moins profond entre les classes.

Construction des bâtiments à reconsidérer à Madagascar

Pour être durables, les villes associent transition écologique et nouvelles technologies. Elles se doivent aussi d’être plus respectueuses de la santé.

  • Construire des bâtiments flexibles

Les infrastructures à ériger exigent à la fois flexibilité technique et spatiale dans une vision globale. Cela invite à penser à plusieurs manières d’usage du bâtiment dans le temps. Avec l’économie circulaire, les constructions bas carbone sont favorisées. Les plans dessinés doivent également prendre en compte la mobilité des futurs occupants. Il faut alors penser aux parkings pour voitures et transports motorisés. Mais notamment aux installations pour la marche, le vélo et d’autres moyens écologiques.

  • Penser à la qualité de l’air à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment

Pour construire la ville de demain, il faut concevoir des solutions permettant de réduire la pollution de l’air, surtout dans les zones les plus risquées. Les immeubles bâtis dans les parties où l’air est déjà assez contaminé nécessitent même des systèmes pour en améliorer la qualité. Ici entre en jeu le besoin de développer la biodiversité. En effet, les espaces verts absorbent le gaz carbonique et contribuent à la fraîcheur de l’environnement. 

De leur côté, les déchets peuvent être recyclés en mettant en place des systèmes pour les réemployer et les valoriser. La construction des bâtiments et des villes à Madagascar doit alors tenir compte de la gestion des déchets.

  • Faire en sorte que les bâtiments soient économes

Les divers types d’énergies renouvelables qui abondent dans le pays peuvent être exploités pour concevoir des édifices économes en énergie. Dans les régions où la pluie est généreuse, il est possible d’installer des canalisations accueillant au mieux les eaux de pluie.

  • Fournir des données

À l’heure actuelle où les objets connectés se multiplient dans les bâtiments, le très haut débit s’impose. Il en est de même sur les mobiliers urbains et les différents espaces publics. 

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