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Quel avenir pour le secteur du bâtiment à Madagascar ?

À Madagascar comme dans les autres pays, le secteur Bâtiments et Travaux Publics y compris les bureaux d’études de bâtiment figurent parmi les domaines influençant le plus la croissance économique. Cet univers dépend largement des projets d’investissements privés et publics. Son développement présente alors une corrélation positive avec celui de l’économie en général. De même, un ralentissement économique mène à une baisse de la demande en matière de construction.

Hausse constante des besoins, hausse incertaine de la demande

En 2018, Madagascar a enregistré 25 680 342 habitants, avec une croissance moyenne de 3,01 %. Si ce rythme se poursuit, la population de la Grande Île doublera d’ici 2040. Il est à noter que 20 % des habitants choisissent de résider en ville, et cette tendance semble encore se maintenir dans les prochaines décennies. Tout ce peuple aura besoin aussi bien de logements que de bâtiments pour développer des activités professionnelles.

Toujours en 2018, le Grand Tana, soit la capitale et ses environs, avec ses 3 millions d’habitants, a éprouvé un besoin de 100 000 logements. Ce chiffre vient d’une estimation de l’Agence Nationale pour le Logement et l’Habitat.

Malgré ces besoins croissants des foyers et des professionnels, le marché de la construction et des bureaux d’études de bâtiment n’échappent pas au ralentissement de l’économie face à la crise. Comme les autres domaines, ce domaine pourvoyeur d’emplois attend avec impatience la relance. Le budget gouvernemental de 1043 milliards d’Ariary, alloué à des travaux de construction et d’infrastructures dans le pays, pourrait apporter une bouffée d’oxygène à ce secteur.

Une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée

Depuis longtemps, les entreprises du bâtiment mais aussi des bureaux d’études avaient du mal à embaucher des professionnels qualifiés du pays. Les programmes pédagogiques obsolètes, la vétusté des équipements de formation et le manque de travaux pratiques au sein des écoles empêchaient de recruter des compétences. Les grands projets nécessitaient alors l’embauche des experts étrangers.

Actuellement, des formations adéquates aux besoins réels du marché sont allouées au sein des établissements techniques. Secteur public, représenté par le Ministère de l’Education Nationale, et de l’Enseignement Technique et  Professionnel ainsi que le Ministère des Travaux publics, et secteur privé, formé par la fédération des entreprises et le syndicat des entrepreneurs du BTP collaborent.

Même si des acteurs du secteur font encore face au défi de professionnalisme, des sociétés spécialisées en bureau d’études de bâtiment et de construction comme Technibat peuvent s’appuyer sur la compétence de la main-d’œuvre malagasy. Cette entreprise rassemble des collaborateurs diplômés des grandes écoles polytechniques du pays, en assurant un service fortement compétitif.

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